Henri Sannier
Alors qu’il profitait de sa retraite, après une carrière bien remplie sur les plateaux de télévision, Henri Sannier est frappé par une maladie neurologique auto-immune qui le paralyse. Après de longs séjours en hôpital et deux ans en fauteuil roulant, il réapprend peu à peu à marcher, convaincu qu’il va s’en sortir… Rencontre avec un battant.
À quel moment avez-vous appris le diagnostic de votre maladie neurologique auto-immune ?
J’ai reçu ce diagnostic après une longue errance médicale. Dans un premier temps, au CHU d’Amiens, j’ai reçu le diagnostic d’un syndrome de Guillain-Barré.
Mais le traitement entrepris, à base d’immunoglobulines, n’ayant pas donné de résultats, une nouvelle batterie d’examens a été effectuée, à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière,
à Paris. Là, on m’a appris que j’avais en fait une autre maladie auto-immune, une polyradiculonévrite chronique, et un nouveau traitement a été mis en place. Toutes les semaines au début et toutes les huit semaines maintenant, je dois faire une plasmaphérèse, c’est-à-dire que l’on m’enlève mon plasma et que l’on m’en remet un nouveau à la place. Je fais aussi deux séances de kinésithérapie par semaine.