Greffes et dons d’organes pour sauver des vies
En France, plus de 66 000 personnes vivent grâce à un organe greffé. Zoom sur les types de greffes, les progrès en la matière et sur le don d’organe.
La crise sanitaire due à la Covid-19 a freiné l’activité des greffes en France provoquant une diminution de 25 % du nombre des transplantations en 2020. Puis, l’activité est repartie à la hausse en 2021 avec 5 273 greffes réalisées, soit une augmentation de 19,3 % par rapport à l’année précédente, grâce à la forte mobilisation des professionnels de santé et à leur capacité d’adaptation*. La greffe d’organes est nécessaire lorsque seul le remplacement du ou des organes défaillants par un organe sain, appelé greffon, peut permettre l’amélioration de la santé d’une personne malade. De nombreuses maladies graves peuvent conduire à une greffe : insuffisance rénale terminale, malformation ou maladie cardiaque, maladie du foie comme l'hépatite B ou l'hépatite C, mucoviscidose, certains cancers… Le rein est l’organe le plus couramment greffé. Suivent le foie, le cœur, les poumons, le pancréas et des parties de l’intestin. Des tissus peuvent être greffés également : la cornée (fine membrane à la surface de l’œil), la peau, les artères, les veines, les os, les valves cardiaques, la moelle osseuse… Dans plus de 90 % des …