De la charité aux centres communaux d’action sociale
L’action sociale de proximité s’est organisée au fil du temps. Les bureaux de charité, de bienfaisance, d’assistance puis d’aide sociale ont fini par donner naissance aux centres communaux d’action sociale (CCAS). Ces derniers incarnent aujourd’hui l’engagement des communes envers leurs concitoyens les plus vulnérables.
XVe siècle : les bureaux de charité
Au cours du XVe siècle, les bureaux de charité, gérés par les curés des paroisses, se développent dans les villes sous l’impulsion du clergé. Ils ont pour objectif d’assister les personnes indigentes, malades ou infirmes directement à leur domicile. Ils leur délivrent ainsi leur traitement médical mais aussi distribuent des secours en nature ou en argent. Les bureaux de charité vont disparaître lors de la Révolution française.
1796 : les bureaux de bienfaisance
La loi du 7 frimaire an V (27 novembre 1796) instaure les bureaux de bienfaisance qui se substituent aux bureaux de charité en matière d’assistance à domicile. La société civile remplace les autorités religieuses. Ces nouveaux bureaux sont alors chargés de secourir les pauvres et les nécessiteux, d’organiser les distributions de soupe populaire, d’attribuer des bons échangeables (pour du lait, du pain ou encore du charbon) …